Se relier autrement.

POURQUOI KALIMA ?

• Faire humanité, c'est se relier les uns aux autres avec le coeur...

Dans un monde de plus en plus individualiste, où la solitude et l'isolement font rage.

Dans un monde avec de plus en plus de polarisation, renforcée par les algorithmes des réseaux sociaux qui appuient sur le biais de confirmation.

Dans un monde où l'on se compare, où l'on s'évalue et où on se coupe la parole sans cesse. 

Notre invitation est de simplement ralentir pour se relier les uns aux autres de façon authentique, en laissant les conventions de côté, pour se découvrir et découvrir l'autre différemment.

Notre ambition est de remettre la relation à l’être au centre, parce que nous sommes des ETRES HUMAINS et non des FAIRE HUMAINS !

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Ali Lahbabi : Nous nous sommes rencontrés en 2019 chez Kolsquare, une start-up spécialisée dans les stratégies marketing. J’étais responsable commercial, Mathieu était mon manager. En plus d’avoir apprécié collaborer ensemble, nous nous sommes très bien entendus et notre amitié est née. Dix-huit mois plus tard, nous avons tour à tour quitté cette entreprise pour nous lancer chacun dans l’entrepreneuriat et nous sommes restés en lien. Mathieu me parlait déjà à cette époque des cercles d’hommes qu’il facilitait depuis quelques années et cela a éveillé ma curiosité.

Comment est née votre collaboration autour de la plateforme Kalima ?

Mathieu Thomé : En 2019, j’ai commencé à faciliter régulièrement des cercles mixtes avec Camille Sfez jusqu’à ce que le COVID vienne tout bousculer. Quelques jours avant le premier confinement, l’idée de proposer des cercles via zoom est née. J’ai alors réuni une équipe de 14 facilitateurs·trices et en trois mois, nous avons proposé près de 90 cercles de parole. Ali a d’abord participé à ces cercles, avant de se lancer dans leur animation. En mai 2020, nous étions tous les deux d’accord pour continuer cette formidable aventure humaine et faire rayonner les cercles de parole. La plateforme Kalima est née comme ça et a été officiellement lancée en janvier 2021.

Ali Lahbabi : La première fois que j’ai participé à un cercle de parole avec Mathieu, j’ai été incapable de parler. J’étais alors, comme beaucoup d’hommes je crois, déconnecté de mes émotions et dans un refus de ma vulnérabilité. Au fil des semaines, j’ai d’abord beaucoup écouté les autres. Je me suis senti en confiance grâce aux facilitateurs, le partage sincère des autres participants et leur accueil simple dans le cercle.Cela m’a profondément transformé et j’ai osé moi aussi partager mes ressentis. Au fil du temps, mes relations avec les autres se sont améliorées et j’ai gagné en sérénité.

Vous formez des facilitateurs de cercles de paroles via Kalima, sur quelles bases s’appuient votre pédagogie ?

Mathieu Thomé : Les cercles de parole sont issus de sagesses millénaires ancestrales. Depuis 2014, j’ai participé à des centaines de cercles avec des approches différentes et nous avons pu, avec Ali, nous en inspirer pour co-construire une pédagogie basée sur l’expérimentation, le partage et la simplicité. Les facilitateurs·trices que nous formons sont autonomes pour créer un cadre sécurisant et avoir une posture juste et alignée.

Pourquoi est-il important pour vous de développer les Cercles de Parole via Kalima ?

Mathieu Thomé : Nous vivons une époque hyperconnectée (à travers les réseaux sociaux notamment) qui paradoxalement, engendre une grande solitude. Le cercle de parole est un espace pour se relier autrement. Se relier à soi, et aux autres bien entendu. 

Ali Lahbabi : Cet espace permet aussi de vivre l’expérience de la diversité humaine. C’est une richesse dont nous avons besoin pour vivre des relations plus apaisées. Écouter attentivement et profondément l’autre est finalement très rare dans une société où tout va très vite.